Bien sur on se dit toujours qu'on a sa famille, ses amis, mais quand il arrive quelque chose... Quand c'est quelque chose de très grave qui nous tombe dessus, vous vous sentez tellement seule et vous ne pouvez pas en parler, les gens accepteraient de vous écouter mais ils ne sont pas au courant de tout... En fait ils ne savent rien. Je crois qu'on ne peut pas partager certaines choses... Et qu'est-ce qu'on fait dans ces cas là ?
je suis condamnée à être invisible
aux yeux du reste du monde
survivre n'est pas facile
je me perds dans ces rues si froides
les mains bien au fond des poches
je ne peux pas être plus ignorée
que je l'ai été depuis toujours
les gens rient et sont heureux
et je dois jouer un jeu pour leur convenir
est-ce qu'un jour je serai pardonnée?
tous mes espoirs se fanent
j'attends depuis toujours ma rédemption
peut-être qu'un jour je serai pardonnée
je continue dans ce mensonge
mon coeur dit le contraire de mes mots
je retourne là où je serai protégée
ma souffrance devient insupportable
ma vie est juste une erreur
je suis désolée, je devrais changer
mais je n'ai plus la force de croire en demain
il n'y a aucune issue
je voudrais mourir, laisser tout derrière moi
chaque jour je semble disparaître un peu plus
mais qui suis-je vraiment?
je veux que le ciel me reprenne
je ne peux pas sourire
car rien ne va vraiment bien
je veux partir pour toujours
je retiens mon souffle
et j'attends ma rédemption
je ne serai jamais pardonnée
C’est un petit bonhomme d’ici ou d’ailleurs
un petit bonhomme qui croyait au bonheur
un petit bonhomme qui dit oui, oui, oui
un petit bonhomme qui dit oui à la vie
et ce petit bonhomme n’avait pas demandé
Non ce petit bout d’homme, à voir ce sang versé
et ce petit bonhomme déjà au grand cœur
Oui ce petit bout d’homme, oui avait très peur
Que ce monde ne change jamais
Que ce monde ne nous fasse plus rêver
et ce petit bout d’homme plus que décidé
Oui ce petit bonhomme, il voulait s’en aller
voulait tout faire changer
Pour tous la liberté
Oui ce petit bout d’homme, il aurait tout donner
Pour que dans un seul homme la vie puisse s’envoler
Oui ce petit bout d’homme aurait tout sacrifié
à cette croyance en somme, qui était celle d’aimer
Et ce petit bonhomme, il avait d’la rancœur
Oui ce petit bout d’homme, il avait mal au cœur
Mais jamais découragé, il a continué
À donner aux autres, tout ce qu’il pouvait
Et un jour, une nuit, une guerre infinie
Et d’une seule balle, il a finit sa vie
Et ce petit bout d’homme, c’était un de ces grands hommes
Qui pour la vie d’enfant à donner son sang
Parce que je perds ma vue, je perds mon esprit
J'aimerais que quelqu'un me dise que je vais bien
Rien ne va plus, rien n'est bon
Je cours et je pleure
Je n'ai jamais réalisé que j'étais étendu trop finement
Jusqu'à ce qu'il soit trop tard et que je sois vide à l'intérieur
Affamé, me nourissant de chaos et vivant dans le péché
Spirale infernale, où est-ce que je commence ?
Tout s'est mis en marche lorsque j'ai perdu mon frere
Pas d'amour pour moi et pas d'amour pour quelqu'un d'autre
Cherchant à trouver de l'amour à un niveau plus élevé
Ne trouvant rien sauf des questions et des demons
Je ne peut pas continuer à vivre comme cela
Découpe ma vie en morceaux
Ceci est mon dernier recours
Suffocation, je ne respire pas
Ne t'en fais pas si je coupe mon bras en saignant
Est-ce que ça te ferait quelque chose si je mourrais en saignant ?
Serait-ce faux, serait-ce vrai
Si je prenais ma vie ce soir,
Il y a des chances que je le fasse
Mutilation hors de vue
Et j'envisage le suicide
J’vais pas cracher sur vos lois
J’vais pas vomir sur la foi
Mais c’est sur je céderai pas
Devant toutes vos croix
La vie arrête mes plus belles espérances
Alors je cours à ta poursuite
Dans une éternelle fuite
Pour la délivrance
Il me manque quelque chose
Chaque matin je crève
De savoir que je me lève
Loin de toi loin des rêves
Putain c’est la fin
J’vais crever loin de ta main
Regarde moi sous la pluie
Comme un con je prie
S’il fallait te dire
Que je t’aime, je t’aimerai toujours
S’il fallait écrire
Le meilleur de moi-même chaque jour
J’irais chercher des bouquets d’étoiles dans les cieux
Pour les noyer dans tes yeux bleus
Chaque matin c’est le même histoire
La même impression
Nos deux corps dans le miroir
Vibrent à l’unisson
On a traversé les orages
Chassé les oiseaux de passage
Nos coeurs enlacés
Ne pas plier sa vie même en semi-liberté
Ailleurs est là dehors si tu n'as pas de regrets...
Plier des boîtes en carton
Empilées comme des maisons
Effacer l'horizon
Tout l'horizon
Ne pas regarder la pendule
Plus elle avance, plus on recule
Droit vers le cellule
Plier sa vie en prison
Ne pas sourire, ne pas répondre
Laisser passer les saisons
Toutes le saisons
Ne pas penser à ces murs
A ces balances et à ces durs
N'être qu'un murmure
Il ne voulait pas tant d'histoires
S'offrir juste un nouveau départ
Rêver, garder l'espoir
La nuit couchée sur son lit
Pour fuir les larmes et les cris
Il prend l'avion pour les îles
Il ne voulait pas des millions
Juste de quoi couper les ponts
Rêver d'évasion
Avant, j’étais un homme tout à fait respectable
J’avais de beaux costumes et une décapotable
Le week-end je me prélassais
En pavillon plain-pied
J’avais des tas d’amis
Aussi
Avant, j’étais un homme à l’allure impeccable
J’avais tout ce qu’il y a de plus confortable
Un jour ce monde est parti à vau-l’eau
Depuis la nuit je dors sur des bouches de métro
Je fais des claquettes
Au milieu des badauds
Quand je tends ma casquette
On me regarde de travers
Je fais peur
Avant, j’étais l’esclave d’un paquet de minables
J’avais une jolie femme tout à fait détestable
Aujourd’hui moi et mon chien on est des vrais amis
Je vis ma vie en stéréo sans crédit
Avant, j’étais un homme toujours impeccable
Couchée dans le noir
Les yeux pleins de larmes
T’es tout seul
T’as plus la force, fragile et sans armes
Tu voudrais comprendre où va le monde
Pourquoi tu penses
Pourquoi tu pleures
Tu voudrais t’enfuir
Refaire l’histoire à l’envers
Jeter les souvenirs
A chacun ses doutes, bien évidemment
A chacun ses peines, à chacun ses tourments
C’est dans l’amour qu’on défie le temps
La patience grandit dans ton cœur doucement
C’est un chêne là haut sur la colline en plein vent
Laisse aller le temps
Au dessus des nuages
Le soleil brille
Il faut tourner la page
Laisse aller le temps
J’ai envie de tout envoyer balader, de tout envoyer chier, de tout foutre en l’air, et moi avec. J’ai envie de me couper de tout, du monde, des autres...Et ça aussi c’est égoïste. Parce que c’est aussi pour ne plus avoir mal moi-même.
Pour une fois dans ma vie, j’ai besoin de parler. De parler à des gens, à des amis, à la personne qui compte le plus pour moi. Mais je peux pas.
J’ai pas envie d’emmerder les gens et leur imposer de m’écouter raconter mes conneries.
Ici au moins, si ça vous tente pas, vous êtes totalement libres de pas me lire. Ou de rien répondre. C’est l’avantage du blog. J’impose ma parole à personne, contrairement à la discussion.
Je me souviens de cette phrase : “parler est un acte symboliquement violent : cela revient à imposer sa parole à autrui”. C’est dingue comme c’est vrai.
Une dernière chose si vous vous apprêtez à répondre : ne me plaignez pas, je veux pas de votre pitié.
